Je suis entré à l'INRA en 1984 et ai d'abord travaillé sur la nutrition des herbivores, en étudiant les facteurs influençant la consommation de fourrage par les ruminants.
La nature fait bien les choses, surtout si l’homme, pour sa part, fait preuve de bon sens. Si l’on part du principe que notre planète est censée nourrir l’humanité
L’élevage en France n’a pas bonne presse. Les pratiques d’élevage sont de plus en plus discréditées par la perception qu’en ont les citoyens, et, parmi eux, des ONG qui mettent en avant la contribution des élevages aux émissions de G.E.S.
Alors que l’agriculture française traverse des crises successives, un modèle ancestral s’impose doucement comme l’avenir : l’élevage à l’herbe.
Il n’est point étonnant que l’homme ait désiré se nourrir de chair ; il a l’estomac trop petit, et les fruits ont trop peu de substances animalisables pour suffire pleinement à sa restauration
Parler d’avenir à propos d’une pratique millénaire, souvent reléguée au rang de « tradition », peut surprendre ou faire sourire.